Par Lionel « Mel » Mévégué
Dru Hill a débarqué en 1996 avec l’album éponyme certifié platine. Leurs chemins se sont ensuite séparés après trois albums, pour se retrouver l’année dernière sur un « Christmast » album. Portrait des kids de Baltimore.
Dru Hill, ce sont quatre kids de Baltimore fans de Four Tops et des Temptations. est un combo R&B aux allures de Jodeci tant dans les harmonies vocales que dans la tenue vestimentaire. « Nous avons choisi ce nom car c’est celui du point névralgique de Baltimore. et nous voulons placer notre ville au centre du paysage musical. » Leur premier album éponyme est produit par Darryl Simmons (TLC, BabyFace), Tim Dawg (Lost Boyz) et Keith Sweat. Grâce au single « Tell Me« —qui figure sur la bande originale du film Eddie (inédit en France) — Sisquo (le leader), Nokio, Woody et Jazz ont pu se faire connaître du grand public. Aujourd’hui, pour lancer un artiste, la bande originale est devenue incontournable dans la stratégie marketing d’une major. Et Dru Hill n’a effectivement pas échappé à la règle. Bilan : le single est disque d’or et le groupe a pu venir se produire en show-case le 4 février dernier au Divan du Monde à Paris. Une prestation scénique passable, malgré leur dire : « La différence entre nous et la plupart des groupes R&B est que nous faisons le spectacle sur scène ».
Pour le show il faudra repasser mais qu’importe. Dru Hill est quand même le deuxième quatuor, après les légendaires Isley Brothers à signer chez Island. Espérons qu’ils réussiront le même parcours que leurs prédécesseurs. Combien de groupes ont aussi vite disparu qu’ils sont apparus ? 1997 sera-t-elle l’année Dru Hill, comme le dit si bien la pochette de l’album ?
Dru Hill Bru Hill (Island)